La logique. Pour moi l'entière logique n'existe pas. Si tout était logique il n'y aurait pas de problème sur Terre. Les maladies incurables n'existeraient pas. La guerre non plus. Et la société ne serait qu'un ensemble de personne a l'identique.
S'il y avait une vraie logique, je trouverai ça stupide de fumer un paquet de cigarette par jour. Mais je suis déjà mort. Je ne risque plus rien de toute façon. Alors je fume. Même si la logique serait a l'encontre. Alors même si mon concept est la logique je ne le suis pas totalement, parce qu'une personne pleine de principe n'est pas vraiment intéressante. Et je ne veux pas qu'on me jette une fois de plus au oubliettes.
Mais si je représente ce concept c'est que je suis quelqu'un de logique tout de même. Un peu maniaque par exemple sans pour autant classer ma nourriture par ordre de couleur et de protéines; mais par exemple je ne supporte pas de voir deux chaussettes de couleur différentes. Non ça c'est vraiment trop dur. Mon appartement est toujours bien rangé, parce que j'aime pouvoir trouver ce que je cherche a l'instant où ça me vient a l'esprit. Par ailleurs, mon métier exige une logique imparable. Je gagne presque tout le temps.
Je prends sois de mon apparence. Vous ne me verrai jamais en tenue de sport, enfin sauf si vous m'espionnez pendant que je cours sur mon tapis roulant chaque soir avant ma douche. Ca aussi c'est logique. Pourquoi prendre sa douche avant.
Mais même avec ça je reste une personne qui aime s'amuser. Car une personne qui n 'éprouve aucun plaisir finis par disparaitre. Tout comme une personne qui en éprouve trop finis par être exiler. Il faut donc trouver son juste milieu.

   J'ai toujours été fan des séries policières. J'ai toujours aimé résoudre des énigmes. Trouver des solutions. L'équation parfaite pour que la dissolution s'opère.
J'avais des amis mais sans trop. Des bonnes notes sans abuser. Le genre de personne qui ne prends pas la grosse tête. Non je vivais ma petite vie d'une façon paisible. A l'âge de quinze ans je devais déjà être la personne la plus mature du lycée. Un peu surdoué. Sans trop. Mes parents ne s'occupaient pas vraiment de moi. Je préparais mes repas, me réveillais seul pour les cours. Je ne sais pas vraiment où ils étaient. Ils travaillaient, où trainait dans les bars ou... Je n'en sais rien. Quoi qu'il en soit j'étais seul. Mais cette solitude ne me dérangeait pas vraiment. J'aimais bien cette sensation d'être seul a choisir ma destinée.
Je n'étais pas le genre de mec qui s'intéressait a son orientation sexuelle. Moi, je m'intéressais aux séries policières. Pendant les scènes... A tournant "sexuel" je partais me faire une boisson chaude.
Les gens autour de moi me voyaient plonger dans une profonde dépression mais... Je ne m'en occupait pas.
  Et je suis mort. Comme tout le monde sur cette ile. Je suis juste mort.
Je me souviens du trou noir et de cette impression de flottement. Du sang qui coule. Des tressautements de mon corps. De cette envie de s'en sortir. Et... Se rendre compte qu'on ne peux pas. Le bruit autour de moi. Et personne qui ne réagit. Le pouls qui tape fort dans mes tympans. Cette envie de crier a l'aide. Mais personne qui n'intervient.
Nous étions en sortit scolaire. La dernière avant le bac. J'avais la chance d'être dans un lycée qui bouge. Beaucoup de sorties. Beaucoup de mouvement. Une sortie en montagne. Personne ne pense a aller en montagne en été. Mais c'est tellement beau. Les fleurs, les bouffées d'air frais. Ce sourire qui reste. Jusqu'au moment où il disparait.
Les avalanches de pierres en montagnes sont fréquentes. Mais ça n'aurait pas du arriver a ce moment là. Nous étions sur une partie de falaise, nous marchions au pas. La petite troupe de quinze élèves. Le professeur devant. Nous nous amusions a faire résonner nos écho.
Un grondement. Une roche de détache. Et... Je n'ai pas eu le temps de m'écarter. Le rocher devait faire la taille de plus de deux hommes debout. Devait peser.. Assez lourd pour que personne ne puisse la soulever. Je me suis retrouvé au sol, incapable de faire le moindre mouvement. Avec le choc ma colonne vertébrale avait du se briser. Mes poumons avaient été vidés de leur air. Je suffoquais. Mon crâne a été tapé contre le sol. Fracture. Enfin. A quoi bon le dire. Je n'étais plus qu'un tas de fracture même pas capable de se mouvoir. Le sang coulait. Des gens criaient. Est ce que quelqu'un d'autre était coincé avec moi sous ses pierres? Je ne sais pas.
J'ai mis plusieurs minutes a mourir. Plusieurs minutes a suffoquer a avoir mal. Plusieurs minutes pendant lesquels ma vision s'est brouillée. Mes lèvres, comme tous mon corps sont devenues bleues.
Mais pendant ses plusieurs minutes... J'ai vu la montagne.

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