Messages : 2 Date d'inscription : 01/02/2015 Age : 25
Passeport Concept: Personnalité: Michael Aloni Métier: Photographe
Sujet: SADIK ; maybe i bit more than i could chew Lun 2 Fév - 1:22
KIDDO
Date du décès 01/01/2015
Cause de la mort Asphyxie
Concept Contradiction
Nationalité Turc
Prénom(s) & nom Sadik Kilani
Âge d'apparence 24 ans
Profession Photographe
Signe(s) distinctif(s) Marque de strangulation autour du cou, hématomes dans le bas du dos
Sexualité Bisexuel
I can move mountains, i can work a miracle
Un joli teint basané, une mâchoire très bien définie et des yeux d'un émeraude perçant. Des yeux jovials, chaleureux, mais aussi froid et distant. Sa silhouette est rassurante, une aura chaleureuse, aussi chaude que celle du chaud soleil turc émane de lui. Il est charismatique, Kilani. Il l'est beaucoup, malheureusement. Ses joues creusées lui donne un air de mauvais garçon. Son accoutrement un peu 'punk' aussi. Sadik respire la joie et la tristesse, le soleil et la lune, le chaud et le froid. Il est tout et rien à la fois et essayer de le définir en tant qu'être droit est une cause perdue. Il est assez grand, Sadik, mais il n'est pas une asperge non plus. Il a de jolis cheveux d'un ton doré, comme s'ils avaient brûlé au soleil. Il est à craquer, si on oublie les légères marques entourant son cou. Dans le bas de son dos nous pouvons trouver plusieurs hématomes permanentes. Les seuls vestiges de sa vie d'auparavant, une vie qui, selon-lui, n'était pas très joyeuse.
Away in a land where time can't change
Vous l'aurez rapidement compris, Sadik est quelqu'un de très contradictoire, et qui a donc bien souvent les défauts de ses qualités. Ce qui est assez étrange, en effet. On peut dire que c'est l'homme le plus indécis de cette île, et il est presque pire que cette fameuse phrase prononcé par Mussolini lors d'un de ses discours: "L’Italie, Messieurs, veut la paix, la tranquillité, le calme laborieux ; nous lui donnerons tout cela, de gré si cela est possible, et de force si c’est nécessaire.". Comme quoi réclamer la paix par la violence va aboutir à un résultat pacifique. Impossible. Enfin bon, Sadik reste avant tout une personne de bon coeur, qui n'hésitera pas à aider son prochain, même lorsque cela ne lui tente pas. Cependant, il est très rancunier et la moindre petite erreur va faire en sorte qu'il va vous tourner le dos et ne plus jamais vous adresser la parole. Cela ne va pas spécialement lui plaire mais disons pour lui que c'est sa seule option possible. Kilani est un homme de principe, ce qu'il fait aux autres, il le fait à tout le monde. Il n'y a pas de favoritisme dans sa façon d'agir. Tout simplement car il n'a jamais de favoris. Il va être gentil avec vous, il va afficher un de ces sourires un peu trop exagéré, mais il ne va jamais vous apprécier. Pour lui, vous ne serez qu'un visage parmi les autres, qu'un sourire sur la photo.
Est-ce que cela fait de lui quelqu'un qui ne va pas voir plus loin que le bout de son nez? J'en doute. Sadik est quelqu'un de rusé, qui est loin d'être dupe. Il est capable de reconnaître les émotions très facilement. Il est très analytique et à tendance à se faire des idées, des idées qui tombent très souvent à l'eau. Il aime l'inattendu, quand celui-ci ne l'affecte pas négativement. Il n'aime pas particulièrement la compagnie physique et préfère celle spirituellement. La personne peut se trouver à des kilomètres de lui et lui parler, et il se sentira plus à l'aise ainsi que si la personne était devant lui. Sadik est quelqu'un qui ne fait pas peur, certes sa carrure imposante, il a le caractère d'un petit caniche: ça jappe beaucoup et ça aime bien se donner des airs de grand pitbull mais ça reste un caniche tout mignon.
I'm alive, just playing dead
Sadik Kilani, fils de Salem et Imane Kilani, est né à Troie, le 21 juin. Les yeux de sa mère, le sourire de son père. Pour la famille, il était leur solstice d'été. La descendance, le modèle masculin, tout cela signifiait que de belles choses pour ses parents. Ils étaient de la classe moyenne, frôlant de proche la pauvreté, même. Ils avaient de la misère à terminer les factures du mois, et devait très souvent faire du travail au noir pour y être capable. Une habitude dangereuse et illégale, certes, mais il valait mieux faire ça et être capable de vivre une vie vivable que d'être honnête et se laisser mourir petit par petit. Après tout, qui est honnête de nos jours? Tout le monde à le droit de faire des actions un peu frauduleuses, si vous êtes dans le besoin, n'est-ce pas? Ce n'est pas comme si on abusait des pauvres pour notre bien-être, vu que nous faisons partie de cette catégorie. C'était la manière de penser qu'on avait, chez les Kilani. Le malheur des riches pour le bonheur des plus démunis. Et ce pendant les seize première années de sa vie.
On cogna à la porte, puis on défonça la porte à cause du manque de réponse. Les policiers rentrèrent rapidement dans la maison, et à peine Sadik eut le temps de sortir hors de la demeure que ses parents lui tournèrent le dos pour lever les bras en l'air. Sadik avait 16 ans, Sadik était encore un peu innocent, mais il suivit son instinct qui lui cria de s'enfuir le plus rapidement possible. Et c'est ce qu'il fit. Il pleura en cours de route, deux ou trois fois, mais il ne s'arrêta pas une seule fois. S'il s'arrêtait, c'était la fin, et si c'était la fin, et bien, il n'y aurait plus rien. Alors il marchait, il courrait, il traînait les pieds, il gambadait, il rampait, il faisait tout ce qu'il pouvait pour aller plus loin, encore plus loin. Il se laissa guider par ses cinq sens, le regard pétillant, mais aussi absent. Il arriva devant une maison de jeunes, il cogna à la porte et fut accueillis par une vieille dame. Il resta une semaine avant de reprendre la route, pour toujours aller plus loin. S'éloigner de cet endroit fétide qu'avait été la ville de Troie. Sauf que plus il s'enfonçait, plus les gens devenaient froids, méfiants avec le jeune Kilani, qui ne comprenait guère pourquoi. Il cogna pour la dernière fois à la porte d'un bâtiment fétide portant les écritos de "maison de jeunes" dans la ville de Istanbul. Lorsqu'on ferma la porte derrière lui, c'était la dernière fois qu'il verra la lumière du jour. On barra la porte, interdit Sadik de toucher à quoi que ce soit avant de l’assommer sur le crâne avec la crosse d'un fusil Winchester. Lorsqu'il rouvrit les yeux, il était entouré de murs d'un gris poussiéreux, ainsi que d'un homme assez musclé. Il sentit du sang couler le long de son cou et ne pu s'empêcher de pleurer à chaudes larmes.
Cette question résonnait, encore et encore, dans sa tête meurtrie. Il ferma les yeux, laissa les jours passer. On ne lui donnait que le nécessaire pour pouvoir lui donner une mort des plus atroces, et lui ne pouvait rien faire d'autre que d'accepter sa destinée. Il perdit peu à peu son humanité, son innocence d'adolescent. Il se sentait sale, et pourtant, il n'avait rien fait d'impur. Pourquoi? Comment?
Sous le désespoir, il porta la chaîne liant les menottes à son cou et serra. Il serra si fort qu'on aurait pu entendre sa trachée se briser. Il suffoquait, mais il était déterminé, il voulait mourir. Autant mourir brisé que mourir détruit.
Aux nouvelles, on pouvait voir le visage de Sadik sur tout les angles, on réclamait le jeune homme mort ou vif, étant accusé de fraude. On avait déclaré que ses parents étaient inconscient des agissements de leur fils, et en était terriblement navré.