Chemical Reaction
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Chemical Reaction

Si vous croyez qu'il y a rien après la mort, vous avez tort.
 
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 La magie est quelque chose, la musique en est une autre ✧ FREE

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AuteurMessage
Clint McBower
EXTRAVAGANZA
Clint McBower
Messages : 8
Date d'inscription : 15/05/2014
Age : 25
Localisation : Québec

Passeport
Concept: Extravagance
Personnalité: Brendon Urie
Métier: Chef de troupe de Cirque / Magicien

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MessageSujet: La magie est quelque chose, la musique en est une autre ✧ FREE   La magie est quelque chose, la musique en est une autre ✧ FREE Icon_minitimeSam 24 Mai - 0:58





Love dies silently
« I'm ready to start the conquest of spaces. »


Ce sentiment étrange qui vous serre le torse au point où vous croyez étouffer. Vous l'avez déjà senti? Est-il même possible de sentir cette corde qui vous retiens de on ne sait quoi? Une mort soudaine? Une rencontre inutile? C'est un sentiment étrange, mais je dois dire qu'il n'est pas désagréable. Ce n'est pas si désagréable de se noyer, quand on est en paix avec soit-même. C'est étrange de dire cela, ça sonne morbide, mais c'est vrai. Quand on s'aime, quand on se respecte, on accepte la mort qu'une vieille amie. Quand je suis mort, je ne sais pas dans quel état d'âme je me trouvais, mais je m'en fiche un peu. Maintenant que la mort est passée, que j'ai été capable de déviée le cours naturel des choses, je suis libre comme l'air. Libre de faire ce qui me plaît, quand il me plaît. Des choses excentriques, ça, j'en fais. En même temps, je représente l'extravagance. Il serait étrange de ma part de ne pas faire des choses qui sortent de l'ordinaire. On me le fait toujours remarqué, 'Clint, c'était vachement original, ce truc!' et encore bien d'autres choses. Ce n'est pas une mauvaise chose, après tout, de sortir de l'ordinaire. Celui qui pense le contraire est idiot.

À chaque fois que je me prépare à jouer, j'ai toujours ce sentiment qui s'installe dans tout mon être. Et à chaque fois, je l'accueille à bras ouvert. Parce que ce sentiment est loin d'être une ennemie. Je préfère la voir comme une douce mélodie qui vous aide à poser les doigts sur les touches pour composer. Composer, composer, composer. C'est un verbe merveilleux en soit-même, comme la chose qu'il décrit. Composer, c'est créer. Et créer, c'est la plus belle chose que l'être humain puisse faire. C'est merveilleux toutes ces choses qu'on peut faire avec un peu de patience et beaucoup de détermination, vous ne trouvez pas? Au lieu de dire que nous sommes une espèce dégoûtante, on devrait plutôt voir les belles choses qui reste dans l'ombre à cause de notre 'aveuglement volontaire'. Composer, c'est donner naissance à quelque chose de jamais vu. Une mélodie mélancolique? Magnifique. Une petite dance sur un morceau instrumental? Fantastique! Je ne cesserai jamais de complimenter notre intelligence et notre sens de la création qu'ont certains, parce que les gens préfère broyer du noir. Je suis en désaccord avec cette façon de voir la vie. La vie est un acte merveilleux, savoir que quelqu'un a décidé de nous donner la vie, c'est juste....sublime. Il serait malsain de dire que donner la vie est un acte dénué de sens. On donne la vie, on est la vie. N'est-ce donc pas heureux? Non? La vie est laide, moche, et sans couleur? C'est parce que vous préférez voir le noir et le blanc du bleu, orange, rouge qui se trouve autour de vous. Parce qu'il n'y a pas de tristesse sans joie, parce qu'il n'y a pas de jour sans nuit. Tout est un, un est tout. C'est donc sur cette pensée que je m'asseois sur le petit banc en cuir blanc qui se trouve devant moi. J'ai installé un piano d'un blanc ivoire dans le parc. Pourquoi? Ai-je vraiment besoin de m'expliquer? On a tous besoin de musique dans notre vie, même quand on se dit le contraire. Les gens me regarde faire, curieux.

Je ne vois pas le temps qui passe. Je martèle les touches du piano, aspiré par la musique. La musique, c'est merveilleux, ça te fait ressentir des émotions, ça peut te faire sourire, ça peut te faire pleurer, ça peut te faire danser. Mais c'est très rare qu'on peut rester complètement figé, sans aucune émotion, pendant une prestation. C'est impossible. Les gens se mettent à sourire tout en prenant plus leurs temps. Ici, on a tout notre temps. Mon sourire s'élargit. Je suis content, de pouvoir jouer sans vraiment qu'on me crie dessus. C'est étrange d'être accepté.
La magie émerveille bien des gens, mais la musique, elle, elle ensorcelle.

© Kibara sur Epicode..
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Elioth McBower
AFFECTION
Elioth McBower
Messages : 11
Date d'inscription : 02/03/2014
Age : 23
Localisation : Nan nan c'est une surprise.

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MessageSujet: Re: La magie est quelque chose, la musique en est une autre ✧ FREE   La magie est quelque chose, la musique en est une autre ✧ FREE Icon_minitimeVen 27 Juin - 13:15


 


  LA MAGIE EST QUELQUE CHOSE, LA MUSIQUE EN EST UNE AUTRE.
 
Moi, philosophe ? Moi je vends des animaux, monsieur.

 

 

 



Je presse la lame contre ma peau. Ça fait mal. Pourquoi j'arrête pas ? Parce que même sans ce couteau, j'ai mal. Pourquoi ça ne s'arrête pas ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? J'ai toujours été quelqu'un d'agréable, facile à vivre, et surtout amoureux. Je ne mérite absolument pas ça. Oh, je sais, je sais bien que j'ai toujours détesté la solitude, mais je pensais pas que ça me mènerait à ça. Enfin... j'ai vécu quatre, cinq ans avec elle ? Je sais pas, j'étais trop occupé à profiter des moments passés avec cette fille pour compter les jours. Et voilà que tout d'un coup on me l'enlève. Sans que je sache qui, sans que je sache pourquoi... Et j'ai plus envie d'y penser. Je veux plus avoir à pleurer en la regrettant, en fuyant chaque chose qui me rattache à elle. En fuyant tout.

Là j'ai juste appuyé un peu plus, et fermé les yeux en attendant que ça passe.


Et là, mes yeux se rouvrent. Ma bouche aussi. Un cri s'en échappe. J'entends les jappements de Jarvis qui vient de tomber du lit.

« AAH. Putain. Hmf. »

Je me redresse pour m'assoir sur le matelas et me frotte lentement les yeux. C'est affreux. J'en ai marre de ce genre de rêves. Je suis mort. Bien. Mais suis-je obligé de subir ces souvenirs ? Ces vagues images du passé, la cuisine où ma vie a pris fin... suis-je obligé d'être à nouveau submergé par la tristesse et le désespoir qui m'habitaient ce soir-là ?

Je subis ça souvent. Trop souvent. Et à chaque fois, à chaque nuit, de nouveaux souvenirs me reviennent. Certains restent, et pourrissent ma matinée, voire ma journée.

Par réflexe, je tourne la tête en espérant ne pas l'avoir réveillé. Il n'est même pas là. Tant mieux. J'ai pas envie de me sentir ridicule face à lui en me réveillant comme ça.

Un nouveau jappement attire mon attention, et je m'empresse de prendre Jarvis dans mes bras quand je le vois se lécher frénétiquement la patte. Je lui ai fait mal. Bordel, non.

« Désolé mon grand. Vraiment. »

Je le dépose sur mes genoux, au-dessus de la couette et passe ma main sous son museau pour l'y caresser. Je sais qu'il adore quand je fais ça. Bien vite, sous mes paroles réconfortantes et les grattouilles que je lui offre, il se calme et semble oublier la douleur, qui n'était certainement pas très forte. Mais elle a suffit à m'inquiéter. Je culpabilise tellement vite, en même temps. Si je l'avais vraiment abîmé, je m'en serais voulu. Beaucoup.

Comme à chaque fois que je fais -du- mal à quelqu'un. Sauf Nolan, on va dire. Lui il est fort, il s'en fout, et surtout il m'a déjà fait souffrir aussi. Dans tous les sens du terme.

Et moi, je m'acharne. Je suis peut-être un peu trop optimiste des fois. On ne change pas les gens. Mais à ce moment-là, le problème vient de moi, pas de lui. Lui ne fait qu'être comme il est, moi j'apprécie son caractère de merde. Et c'est... bizarre. Ouais.

Bref.

« Jarvis, descends. »

Je souris au chien qui se contente de lever les yeux vers moi alors qu'il se continuer de se lécher la patte.

« Jarviiiiisss desceeennnds. »

Il incline la tête. Je sais pas si il ne comprend pas ou s'il ne veut tout simplement pas, maiiiss il est intelligent, ce chien. Il a comprit. J'ai juste pas l'autorité nécessaire.

J'inspire un bon coup et ordonne d'un ton bien plus sec cette fois :

« Jarvis, tu descends ! »

Je m'attendais à ce qu'il rabatte ses oreilles sur sa nuque, qu'il me jette un regard triste et qu'il descende à regret de mes genoux et du lit, mais en fait non. Il m'a juste aboyé dessus.

Je n'ai absolument aucune autorité sur ce chien, et ça c'est pathétique. Je me répète : heureusement que Nolan n'est pas là.

Bon, du coup, je me contente de me lever en faisant semblant de l'ignorer, et vais ouvrir les volets. Il ne fait même pas nuit. Vous savez, souvent dans les films, les gens se réveillent au beau milieu de la nuit après un cauchemar, et ce en poussant un cri strident, effrayant ou quoi.

Non non, moi je me réveille à 10h26 en geignant pitoyablement après avoir rêvé de mon suicide effectué dans une cuisine au carrelage orange. Quand je disais que je me souvenais de certains détails.

Bon, programme habituel, hein. Douche, vêtements simples, tasse de café, rangement dans l’appartement, promenade avec le chien.

Et cette dernière étape, celle de la promenade, c'est toujours la plus longue et compliquée. Parce que ce chien fait absolument tout ce qu'il veut et que je n'ai aucune. Au. To. Ri. Té.

Ehp ehp ehp, reviens Jar---EH. ON NE MORD PAS LES PANTALONS. Jarviiiiiiiss. Ah, non, je te détacherai pas. Arrête de geindre. ...me regarde pas comme ça. Allez, en avant. ...Jarvis, non ! Laisse ce chat tranquille. Et ne--excusez-moi madame. Jarvis. Lâche. Cette. Chaussette. Et me regarde pas comme ça. J'ai dit que je te détacherai pas. Non... non. Nooonnn. ...bon. D'accord. Mais reste sage, hein. Oh, attends. C'est... du piano ? Eh, viens on va voir ça. Noonn pas dans la fontaine. Arrête, bordel, tu m'éclabousses.

C'est pas que je suis trempé, mais un truc du genre. Pff, quel insolent ce chien.

Inutile d'essayer de le faire revenir. Je le laisse s'amuser dans la fontaine en continuant de marcher jusqu'au piano, curieux. Et lorsque je me penche sur le côté pour apercevoir la tête de celui qui produit cette agréable mélodie, un grand sourire s'installe sur mon visage.

C'est mon frère.

« Oh, salut. Tu joues drôlement b-- »

Ma phrase se fait interrompre par un cri de surprise. Jarvis s'est finalement décidé à sortir de sa petite piscine improvisée et est revenu en courant vers nous. Il m'a éclaboussé, ainsi que les jambes de Clint et les pieds du piano. Le tout accompagné d'aboiements hystériques.

Hm. Même pas la peine de m'excuser, le regard désolé que je lance à Clint parle de lui-même. Bon, voilà. Je te présente mon chien. Remarque, ça aurait pu être pire. J'aurais pu lui présenter... hm. Je ne dirai rien.





 

 

 

 
Shirosaki pour Epicode
 


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