Clary. Alors. Définir Clary. Et bien contre toute attente c est une des seules personnes sur Terre que l on pourrait qualifier de normale. C’est une jeune fille coquette, pleine de joie de vivre. Pas toujours de bonne humeur ; on a tous nos moment de déprime. Comme nous toutes, elle est chiante quand elle a ses règles.
Comme nous toutes elle n’aime pas les vieux pervers qui vous parlent dans la rue en vous matant alors qu’on n’a rien demander.
Tête en l’air, elle oublie tout le temps ses clés. Vous voyez ce moment horrible où vous rendez compte que vous allez devoir attendre une heure que quelqu’un rentre a la maison parce que les clés, qu’on est pourtant sûre d’avoir mis dans le sac, ont mystérieusement disparut. Et du coup , passer les vingt premières minutes a se demander où est ce qu’on a bien pu les poser en partant bref vous voyez le truc hein. Bah ça, Clary ne peux pas passer une bonne semaine sans que ça lui arrive au moins une fois en cinq jours.
  Clary est ce genre de personne que l’ont peut qualifier d’un seul et unique mot : SUCRE.
On a tous une copine ou un copain qui mange comme dix et qui ne font jamais de sport mais qui n’ont pas un petit kilo en trop.  La notion de sport lui est totalement inconnue et si elle a un jogging c’est juste parce qu’elle trouve ça super confortable pour dormir.
Bref.
Quand elle est triste, Clary peut manger un pot entier de Nutella à la cuillère. Quand elle est énervée elle se défoule en cuisinant des quantités monstres de gâteaux. Jusqu’à qu’elle soit calme.   Pour un rendez vous avec un séduisant jeune homme, un simple chewing-gum à la menthe. En attendant qu’il arrive, dans les quinze premières minutes d’attente, Mentos au chocolat blanc. Et oui ça existe. Apres le premier appel dans le vide, puis le deuxième, on passe aux pleurs et « donc retour à la maison où elle va manger du lait concentré devant un film d’amour.
Pour finir, je voudrais ajouter que Clary est une personne très mature pour ses vingt ans. Et même si elle tient a garder cette apparence de petite fille avec ses nœuds dans les cheveux, ses robes a gros pois ou encore ses boucles d’oreilles en forme de donut a moitiés entamés, elle reste une personne a qui ont peu faire confiance.
L’expression «  Ma tombe emportera tes secrets avec moi » -oui c’est peut être moi qui l’ai inventé j’avoue mais ça sonne super bien avec ma phrase- prends tout son sens une fois qu’on a appris à la connaitre.

.Je vais utiliser une méthode un peu différente pour vous narrer l’histoire de ma Clary.
Nous allons nous placer dans les pensées de Clary au moment où elle va mourir.
«  Je ne vais pas dire que je n’ai jamais eu de chance. C’est faux. Juste… Mes parents sont morts quand j’avais dix ans. Et personne dans la famille n’a voulu assurer ma garde. Je suis donc allé dans une sorte d’internat. Pas une famille d’accueil, et ce n’était pas vraiment un orphelinat. Enfin bref c’est un peu compliqué et quand j’y pense je n’ai pas tout compris non plus. Le seul truc que je sais c’est que je vis ici. Que je dors ici, que je mange ici. J’ai toujours aimé cuisiner et le personnel est vraiment gentils ici. J’ai le droit de venir apprendre la cuisine deux fois par semaines.
Enfin bref. On ne peut pas vraiment parler de chance parce que… Je n’ai pas de famille étout mais je suis heureuse. J’ai des amis et du chocolat presque a volonté alors on ne va pas se plaindre.
Je suis une assez bonne élève. Les professeurs disent être fière de moi. Enfin walà. En fait jusqu'à ce fameux soir où je me suis vu mourir il ne s’est rien passé de vraiment particulier dans ma vie. Enfin rien dont je me souviens vraiment. Alors je vais vous raconter dans les moindres détails ce qu’il s’est passé ce soir là.
C’était un vendredi soir. Tous mes amis étaient repartis dans leurs familles respectives pour les fêtes. C’était bientôt Noel. Plus tôt dans la journée… J’avais un peu péter les plombs et… Enfin bref on s’en fous de ça. En gros j’ai finis punie enfermée dans ma chambre.
Et je vous explique. Il faisait froid. Alors j’avais allumé la cheminée commune du dortoir des filles. J’étais la seule. Les autres devaient être au réfectoire. Enfin ceux qui ne sont pas chez eux sont au réfectoire. Bref. Je suis une personne extrêmes maladroite. J’ai fais tombé une buche enflammée sur le tapis. Et tout c’est passé très vite. Je n’ai pas vu le feu prendre. Juste quand je me suis retournée il y avait du feu partout autour de moi. J’ai crié et essayé de l’éteindre. Je ne pensais pas que tout dégénérerai. J’ai essayé d’étouffer le feu mais… Il prenait de plus en plus d’ampleur.  C’est dans cette pièce qu’il y avait le plus du tissus et de bois. J’ai couru quand j’ai vu que je ne pouvais pas l’éteindre. La porte était fermée a clé. J’ai hurlé. Mais il n’y avait personne. J’ai crié encore plus fort. Les flammes se rapprochaient. Toujours plus près. J’ai pleuré.
Quand j’ai compris que personne ne viendrai et que j’allais mourir dans cette pièce, les flammes étaient déjà sur ma peau. Je hurlais de douleur, de peur. Mais personne. Jamais personne. Ma peau se détachait lentement et je la voyais partir. Je tremblais. Tellement. Je suis tombée au sol. Je ne savais pas si j’avais plus peur de feu qui approchait toujours plus ou de cette fumée qui me faisais tousser. Je me suis plaqué contre le mur. J’ai cherché de l’air comme je le pouvais. J’ai essayé de m’extraire de cette douleur mais elle me suivait. Des flammes. Des flammes. Je n’ai que ça dans l’esprit. C’est pour elle que j’ai eu ma dernière pensée.
Quand la vie a commencé a partir, j’ai entendu que les pompier étaient là. Ils venaient de forcer la porte. Elle aussi est tombée au sol. Je ne devais plus ressembler a grand-chose. Mon visage était complètement mutilé. Je n’avais plus de cheveux. Des cloques. Je n’étais faite que de cloques et de morceau de chair calciné. Je me suis vue un instant quand un éclat de verre. Je ne suis… » plus rien.
L’immolation est la douleur la plus forte. Juste avant l’accouchement parait il.
Clary est morte quelques minutes plus tard après l’arrivée des secours. Ils ont mis plus de deux heures e éteindre entièrement le feu. Elle aurait du faire attention. Avoir de meilleurs reflexes. Ca aurait sauvé sa vie.
Clary était encore jeune. Elle aurait du vivre plus longtemps. La mort aurait du nous l’enlever quand elle aurait atteins ses quatre-vingt ans.
Mais le vie est injuste. Ca Clary le sait. Elle sera partit dans la douleur, mais son esprit est resté calme. Elle avait compris. Elle avait compris.