Le caractère du personnage : ses passions, ses qualités et ses défauts. Il faut prendre en compte le concept qu'il incarne. Ex: La vie ne peut pas être quelqu'un de suicidaire. Une bonne dizaine de lignes serait apprécié.

Joyeuse ? Gaie ? Serviable ? Non, je ne crois pas, comme si elle allait être sympathique. A force, on reconnaît mes perso' avec leurs caractères de chiens, et elle ne fait pas exception. Ambre est la fille de deux personnalités assez.. électrique ? Son père, Lucius Turner rencontra sa gentille maman Ombe Lemaître, cousine du Lionshire par excellence. Distante, cassante, à la limite de la brutalité, elle se montre extrêmement calculatrice et intelligente, prenant toujours des décisions claires même lors des moments les plus durs. Bon, évidemment, on échappe difficilement aux gènes. Derrière cette carapace qu'elle tient de sa chère mère, se trouve une jeune fille un peu triste, au cœur trop plein, trop penché pour se soucier d'elle. Tout comme son père, elle est à l'écoute des autres, et à tendance d'ailleurs à trop les écouter, jusqu'à changer radicalement pour eux. Ne divergent pas de son statut de jeune demoiselle, elle sait profiter de ses charmes, même un peu trop, allant jusqu'à jouer les brise cœurs, ou brise gueules, ça dépend de la personne, pour arriver à ses fins.

Ambre n'a pas eu la chance d'être la personne la plus sympathique de ce beau petit monde, comme je le disais. Elle se sent étrangère parmi tout ces morts qui ressemble trop aux vivants, et elle est en colère, oui, contre le monde entier. Contre cette putain de faucheuse qui lui a prit ses souvenirs, ne lui laissant aucuns indices à part une cicatrice en dessous de sa poitrine. Oui, elle en veut à la mort, de l'avoir privé de connaître qui était ses parents, si elle avait u frère ? Une sœur ? Un cochon-d'Inde ou même un clébard, elle aurait voulu pouvoir s'accrocher à quelqu'un, à quelque chose. Mais n'allez pas croire qu'elle est dépressive, qu'elle à envie de quitter cette île idyllique. Non, Ambre n'a qu'une envie, c'est d'appartenir à quelqu'un, et que quelqu'un lui appartienne, car la phobie de la solitude et de l'oubli est si encré en elle que c'est comme un instinct de survie. Oui, Ambre elle est comme sa mère, froide, distante, mais incapable de laisser quelqu'un qu'elle aime s'en aller. Et elle est comme son père, douce comme l'herbe du printemps, piquante comme les branches de pins, et surtout, attachante.

L'histoire doit faire au moins une vingtaine de lignes, après tout votre personnage avait une vie avant sa mort, et même s'il ne s'en souvient pas, il fait bon de nous le raconter!

Ambre est née dans la famille Turner un après-midi de juin. On s'en fiche ? Oui, vous avez raison. Lucius à toujours voulu des enfants, bon, Ombe un peu moins, surtout après son avortement et toutes les merdes qu'il y avait eu entre eux, non pas qu'elle doutait de Lucius, mais si, un peu. Surtout que bon, quand le parrain, c'est Matt, ça devient le bordel. Hm, pardon, le parrain c'est Ludwig. Bref, on s'en fiche, j'avais dis, oui oui. Passons, Ambre est donc née, dans la joie, enfin, non, pas dans la joie. Les accouchements, c'est pas la super-fiesta, surtout pour la mère.

Bref. Grandissant dans un quartier britannique, proche de la mer ( Brighton) Ambre était une élève studieuse, faisant la fierté de ses parents, de ses professeurs, et ses courbes était la fierté de son copain. Jouant déjà les brise-cœurs à l'âge de quinze ans, notre jolie blonde se fut salement engueulé par sa génitrice, parce que " blablabla, faut pas que tu joue comme-ça avec le cœurs des garçons blablablabla." Et elle avait raison, parce qu'Ambre avait certes un potentiel de pétasse parfaite accru, mais surtout, elle était déjà très calculatrice, pas dans le sens péjoratif mais plutôt dans le sens du fait qu'elle était très intelligente pour son statut d'adolescente.

Deux ans plus tard, alors âgée de dix-sept-ans.

Un soir de novembre, fraîchement sortie du lycée, son petit monde parfait s'écroula. De façon brutale, menaçante presque. Et cette destruction avait la forme d'un homme, grand, qui marchait derrière elle dans la rue sombre. L'homme changea de rythme, courant presque sur Ambre, attrapant par les épaules et la plaquant contre le mur. Lorsqu'un cri s'échappa de sa bouche il l'a fit taire avec ses lèvres. Cessant de se débattre et reconnaissant son petit-ami, elle le frappa doucement sur l'épaule.

"- Caleb, t'es qu'un crétin ! Tu m'as fait super peur ! "

Hilare, ledit copain aux mains baladeuses entreprit de relever son haut, mais ne remarquant pas les yeux écarquillés de la jolie blondinette, il continua son affaire.

"- Caleb.
- Quoi, tu veux que j'arr-..."

Elle eut juste le temps de le pousser et de se mettre devant lui. La balle la toucha sous le cœur, s'effondrant inerte dans les bras du jeune homme.
Et une longue plainte, un cri, une douleur s'éleva de la gorge de Caleb, lui, seul au milieu de cette rue sombre, se soir de novembre désastreux, avec l'individu on-ne-sait-ou qui avait retiré la vie d'Ambre. Sa jolie chevelure blonde rougie par le sang qui s'échappait de ses lèvres.

Les parents dans tout ça ? Ombe à fait payer au centuple ce que le meurtrier de sa fille avait fait. Elle l'avait traqué, trouvé alors que la police était aussi efficace qu'un recourbe-cil. Et quand Lucius et elle l'avait trouvé, ils n'avaient pas bronché, pas bronché quand l'homme criait sous la souffrance des larmes dans son corps, et rien, pas même la mort de ce dernier n'avait pu étancher la soif de haine, de tristesse et de colère qui habitait la mère de la jeune fille.

Si Ambre avait été encore là, elle aurait séché les larmes de ses parents.

t h e. e n d.